« Je m'appelle Mélissa, et je suis infirmière auxiliaire depuis 10 ans. D'origine portugaise et maman de deux merveilleux enfants, je parle quatre langues et j'aime répandre la bonne humeur, toujours avec un sourire un peu trop grand!

Depuis mon enfance, j'ai eu un déclic pour le domaine de la santé. J’ai été atteinte de la méningite à méningocoque, et après un long séjour à l’hôpital, j’ai été profondément touchée par l’amour et le dévouement du personnel médical. Cela m’a inspirée à vouloir, à mon tour, faire une différence dans la vie des autres, comme ils l'ont fait pour moi. Je suis convaincue que certaines expériences dans nos vies, qu'elles soient positives ou négatives, nous façonnent et nous poussent à devenir la meilleure version de nous-mêmes.

Pendant mon DEC en commercialisation de la mode, j’étais bénévole au CHU Ste-Justine, ce qui a confirmé ma passion pour le domaine médical. J'ai donc poursuivi un DEP à l'École des métiers des Faubourgs-de-Montréal. Après sept ans et une solide expérience en milieu hospitalier et en soins ambulatoires, j'ai ressenti le besoin de sortir de ma zone de confort. J’ai pris la décision de travailler pendant six mois en Abitibi-Témiscamingue, une expérience enrichissante et inoubliable. Aujourd'hui, je suis fière de faire partie de l’équipe de CMME.

Mes parents sont une grande source d’inspiration pour moi. Arrivés du Portugal en plein hiver canadien, ils ont fait preuve d’une persévérance incroyable pour offrir une vie meilleure à mes sœurs et à moi. Je me souviens encore de leurs efforts pour apprendre le français, écoutant “Passe-Partout” avec nous afin de s’intégrer le plus rapidement possible au Québec.

Mon secret pour être si heureuse? Ma foi en Dieu, l'amour de mes enfants et de mon mari. Je suis fière de porter de belles valeurs et de jouer un rôle positif dans la vie de mes patients, en les voyant quitter mon bureau avec un sourire. Comme le dirait Frank Irving Fletcher, “un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.” »