
Carolina Ahumada
« Dès mon enfance, j'ai été attiré par deux choses: l'astronomie et les séries médicales comme « ER » ou « NIGHTWATCH ». Au départ, je rêvais d'être opératrice dans la tour de contrôle de la NASA, ou même astronaute, mais ce rêve s'est évanoui plus vite qu'une comète. J'ai donc continué à m'intéresser au domaine médical, fascinée à la fois par la chirurgie et l'aspect humain de la profession. Mon choix s'est finalement porté sur devenir infirmière auxiliaire, parce que j'adore les situations sous pression, et le contact humain est précieux pour moi.
« Fun fact » : quand j’ai rencontré Rémi pour la première fois, celui qui m’a recrutée, je travaillais pour une chaîne de vêtements. En effet, mon parcours est plein de rebondissements. J'ai fait un an et demi de formation en technique infirmière avant de vivre le deuil d'un être cher, ce qui m'a poussé à prendre une année sabbatique. En 2009-2010, j'ai complété ma formation d'infirmière auxiliaire. J'ai travaillé en CHSLD et en clinique médicale, en parallèle jusqu'en 2016. Après ça, j'ai enfilé mon costume de super maman pour quatre petits monstres - oui oui, quatre! En 2021, je suis revenue en force à CMME, où j'occupe désormais le poste de coordonnatrice des soins infirmiers dans les Centres Médicaux Mieux-Être.
En tant que coordonnatrice des soins infirmiers, mon poste consiste à gérer tous les aspects liés aux soins, y compris les embauches, les formations, les horaires de l'équipe de soins, et plus encore. Je travaille sur des protocoles pour améliorer la collaboration interdisciplinaire et soutenir l'équipe en cas de questions, sans oublier mon travail sur le plancher. Je suis aussi la liaison entre les médecins et les infirmiers de nos succursales. Je travaille avec les médecins pour répondre à leurs besoins: ce qu’on peut faire pour faciliter leur travail au jour le jour. Récemment, j'ai contribué à la mise en place de nouvelles cliniques lors d'une acquisition. Être coordonnatrice des soins infirmiers signifie être multitâche et être prête à tout, et ma vie de maman de quatre enfants (et ma dépendance à la caféine (rires)) m'aide à relever ce défi.
J'ai plusieurs personnes très importantes dans ma vie. Je viens d'une famille dont les parents sont séparés et ont immigré en 1991. Les deux ont surmonté d'innombrables obstacles, notamment le cancer, la dépression, le décès, la violence et la pauvreté. Cependant, aucun d'eux n'a abandonné. Ils m'ont appris à me battre, à ne jamais laisser tomber, peu importe le nombre de chutes. Je suis fière d'eux, de leur force et de leur résilience.
Pour moi, exercer un métier qui me passionne est une fierté en soi. Bien que ce soit un métier qui exige beaucoup d'énergie, je suis heureuse de le faire. Je suis fière lorsque je vois l'aide que j'apporte à mon prochain. Je suis fière de poursuivre mon apprentissage, et je suis très fière de montrer à mes enfants que la vie n'est pas toujours facile, mais que l'on peut toujours y parvenir. »